Le Petit Prince : résumé et fiche, Antoine de Saint-Exupéry,

 


  1. L'identification de l'oeuvre 

    • Le titre : Le Petit Prince 
    • l'auteur : Antoine de Saint-Exupéry 
      • Date et lieu de naissance: Né le  à Lyon et disparu en vol le  au large des côtes marseillaises, est un écrivainpoèteaviateur et reporter français.
    • Le genre : Roman , une œuvre poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants.
    • Date de publication : Publié en 1943 à New York 
    • Nombre de page : 93 

    

 2. Le Résumé 

Le narrateur est un homme qui, dans son enfance, a été découragé par l'attitude des adultes de son entourage envers les métiers d'art. Il devint donc aviateur, et donna raison aux adultes sur l'importance des études « sérieuses » qu'il avait dû entreprendre. Mais parce qu'il redoutait fortement de devenir un jour comme ces grandes personnes, il s'efforça de garder son âme d'enfant, et deux dessins d'enfance qu'il ne montrait qu'aux grandes personnes qu'il estimait capable de comprendre les enfants. Mais sans grand succès. Il y a six ans de cela, alors qu'il était victime d'une panne dans le désert du Sahara, seul et sans aide, il se prépara à réparer le moteur de son avion. Pour son salut. Le lendemain de son crash, à sa grande surprise, il fut réveillé par un petit garçon. L'enfant n'avait en rien l'air d'être perdu et ne donnait de réponse à aucune question. Il répétait obstinément une requête : « S'il vous plait… dessine-moi un mouton ! ». L'aviateur lui dessina alors un de ses dessins d'enfance, mais l'enfant refusa. Après moult essais, il finit par lui dessiner une caisse dans laquelle dormait le supposé mouton, à la grande joie de l'enfant. Ce n'était pas un enfant ordinaire.

À force de patience, l'aviateur comprit peu à peu l'histoire du Petit Prince. Ce dernier ne répondait jamais aux questions de l'aviateur, mais lâchait çà et là des informations qui lui permirent de comprendre le parcours de l'enfant.

Il venait d'une planète pas plus grande qu'une maison, dont on pouvait faire le tour en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, et où il suffisait de déplacer sa chaise de quelques pas pour assister à un lever ou un coucher de soleil : l'astéroïde B 612. Sur sa planète, il possédait trois petits volcans. Deux lui servaient pour cuisiner, le troisième, éteint, lui servait parfois de tabouret. Il les ramonait régulièrement pour qu'ils brûlent régulièrement, sans exploser.

Dans son monde, il devait faire face à une menace constante : les baobabs. Ces arbres étaient de mauvaises pousses qui pouvaient envahir sa petite planète s'il ne les distinguait pas et ne les arrachait pas assez tôt. C'était pour cela qu'il voulait un mouton. Cependant, il était inquiet, car si le mouton mangeait les arbustes, il risquait aussi de brouter une plante d'une importance capitale aux yeux du petit prince : sa rose. Et si par malheur, un matin le mouton en venait à croquer innocemment cette rose, cela bouleverserait la vie du Petit Prince. Car il aimait sa fleur. Elle était différente, unique sur sa planète. Il s'était occupé d'elle, l'avait arrosée, protégée du vent. Cela en valait la peine, car elle était aussi coquette et vaniteuse que belle. Mais ce fut la vanité de la fleur qui poussa le Petit Prince, malgré sa bonne volonté et son amour pour elle, à entreprendre son voyage.

Il profita d'une migration d'oiseaux sauvages pour quitter son astéroïde. Son périple le mena à la rencontre de gens plus bizarres les uns que les autres. Il fit la connaissance d'un roi en mal de sujets qui donnait des ordres aussi raisonnables qu'absurdes, et qui ne manqua pas de le nommer ministre de la justice pour qu'il condamne à mort et gracie de temps à autre un vieux rat. Puis il croisa un vaniteux qui lui fit comprendre que tout le monde devait l'admirer et qui n'entendait que les louanges. Sa troisième rencontre fut celle d'un ivrogne qui le laissa perplexe. Il buvait pour oublier qu'il avait honte de boire ! Sur la quatrième planète qu'il visita il fit la connaissance du businessman, cet homme si sérieux et si fier qui veut posséder tout ce qui est, mais qui n'est pas vraiment utile à tout ce qu'il possède. Il croisa aussi un allumeur de réverbères paresseux qui était resté fidèle aux consignes qu'on lui avait assignées alors que sa planète tournait de plus en plus vite. Ensuite il rencontra le géographe ; un savant qui savait où se trouvaient telle mer, telle montagne, mais qui manquait d'informations pour ses livres, car il était géographe, pas explorateur. Il nomma le Petit Prince explorateur avant de le laisser partir.

Puis le Petit Price arriva sur la Terre. Cette planète était de loin la plus vaste, mais les hommes n'occupaient qu'un espace très limité de la planète. Il ne vit d'abord personne, car il avait atterri dans le désert africain. Puis il rencontra le serpent, animal étrange fin comme un doigt, mais qui pouvait l'emporter « plus loin qu'un navire » et qui lui proposa de l'aider à retourner sur sa planète si elle venait à trop lui manquer. Après le serpent, il croisa une fleur qui n'avait vu de sa vie qu'une caravane, et qui lui apprit qu'il n'y avait pas beaucoup d'hommes sur Terre. Il la quitta pour aller sur une haute montagne d'où il espérait apercevoir et parler à toute la planète. Mais seul l'écho répondit à ses appels. Il repartit alors jusqu'à un lieu habité par les hommes. Là il découvrit un jardin de roses. Son cœur se pinça. Elles étaient toutes semblables à la sienne. Elle lui avait pourtant juré être unique dans l'univers. Il comprit qu'il ne possédait pas grand-chose pour un prince : trois volcans, dont un éteint et une rose ordinaire. Et il pleura.

Un renard vint alors à lui. Le renard lui apprit la différence entre les animaux sauvages et les animaux apprivoisés. Au fil du temps, il montra au Petit Prince comment faire pour l'apprivoiser. Il lui expliqua l'importance d'établir des rites pour qu'ils se sentent tous deux à l'aise vis-à-vis de l'autre. Puis ils se rapprocheraient petit à petit avant de devenir véritables amis. Mais l'enfant devait bientôt partir, et il remarqua qu'avoir apprivoisé le renard créerait en lui une certaine douleur au moment des adieux. Pour le réconforter, le renard l'envoya voir les roses du jardin et lui dit qu'il comprendrait pourquoi sa rose était unique. Il comprit que sa rose avait, à force de temps, de caprices et de vanité, fini par l'apprivoiser lui. C'est pourquoi elle était unique à ses yeux. Il s'en revint alors vers son renard qui lui fit cadeau d'un secret : l'essentiel est invisible pour les yeux.

Après quoi, il rencontra un aiguilleur. Cet homme s'occupait à envoyer vers leur destination des milliers de voyageurs dans des trains. L'enfant remarqua que les trains allaient vite et que les hommes étaient pressés. Ils n'étaient jamais satisfaits là où ils étaient. Les adultes ne savaient pas ce qu'ils cherchaient, pas comme les enfants. Un marchand de pilules perfectionnées contre la soif succéda à l'aiguilleur. Ses marchandises permettaient d'étancher la soif pendant une semaine, permettant ainsi le gain des cinquante-trois minutes passées à boire. Un temps précieux que l'enfant estimait convenable de dépenser en marchant paisiblement vers une fontaine.

Au bout de huit jours avec le Petit Prince, l'aviateur en avait appris beaucoup sur son nouvel ami, mais pas beaucoup avancé dans ses réparations. Et ses provisions d'eau touchaient à leur terme. Mais l'enfant ne s'en préoccupait pas. Il était encore heureux d'avoir eu des amis. Puis il avisa sa soif à l'aviateur et invita ce dernier à chercher un puits. C'était absurde. Mais las de son ouvrage qui n'avançait pas, il se résigna à l'accompagner. Au bout d'une journée de marche, l'enfant s'endormit. Le pilote le prit dans ses bras et continua d'avancer et au lever du jour, il trouva un puits. L'eau du puits était presque miraculeuse. En la trouvant et en la tirant, l'enfant et l'adulte avaient créé un lien unique.



Peu après, l'aviateur compris que s'il avait rencontré le Petit Prince dans le désert, c'est parce que ce dernier retournait, un an après son arrivée sur Terre, à son point d'atterrissage. À ce moment, sa planète serrait exactement au-dessus de l'endroit où il était arrivé. Cependant, il ne dit rien de ses projets à l'adulte. Et la veille au soir de son départ, il lui dit de ne pas le suivre. Il envisageait de faire appel au serpent pour l'aider à rentrer chez lui. Mais l'aviateur, soucieux de son jeune ami le suivit et l'accompagna jusqu'au mur où il avait rendez-vous avec le reptile. Et plus rapidement qu'un éclair, le serpent le mordit et le Petit Prince tomba sans bruit.

Il avait laissé à l'aviateur un cadeau : le souvenir de son rire serait pour lui comme des grelots qui sonneraient dans les étoiles.

Source de résumé : https://www.bacfrancais.com/bac_francais/resume-petit-prince-saintexupery.php

3- vidéo 






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