Fiche
pédagogique
Module : lire un
roman à thèse
Activité : étude de
texte
Objectifs
·
Apprécier le rôle
justificatif de la narration
Support : chapitre Vi
, le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo
Déroulement
de la séance
L’identification du texte
Situation
du texte
Il s’agit d’un extrait de
dernier jour d’un condamné qui se situe juste après la description du moment de
son procès et du verdict
Situation
d’énonciation
Qui parle ? le
narrateur / condamné à mort
A qui ? à lui-même
Où ? Bicêtre dans une
cellule
Quand cinq semaine après
sa condamnation
De quoi la décision d’écrire son journal de ses
souffrance
Les axes de lecture
- L’envie et le doute pour l’écriture
·
Le narrateur semble douter de l’utilité de l’acte d’écriture ainsi que de
sa capacité à accomplir cette tâche, il étale, par conséquent, tous les
obstacles qui l’entravent :
–
Le narrateur est privé de sa liberté : pris entre quatre murailles
de pierre nue est froide, sans liberté pour mes pas sans horizon pour mes yeux
–
Son cerveau n’est plus capable de produire des idées, tant il est flétri et
vidé par l’idée de la mort qui le consume : et que trouverai-je
dans ce cerveau flétri et vide qui vaille la peine d’être écrit.
2. Les raisons pour écrire
·
Le narrateur semble prendre une décision en faveur de l’écriture de son
journal intime, ce changement de point de vue est marqué par l’emploi de « pourquoi
non »
–
L’écriture est pour le condamné à mort un moyen de distraction : Le
seul moyen d’en moins souffrir, c’est de les observer et les peindre m’en
distraira.
–
Les souffrances du narrateur constitueront une matière féconde pour
l’écriture : « Il y aura bien… encrier »
–
Le condamné écrit pour donner une leçon à ceux qui condamnent.
–
Le témoignage du condamné rendra la main de ceux qui condamnent moins légère
quand il s’agira d’achever la vie d’un être humain.
La tonalité du texte
Le narrateur veut provoquer deux sentiments :
l’horreur et la pitié, d’où les registres tragique ( meurtre, mort ) et pathétique en évoquant les souffrances du
condamné .
Les figures de style :
Synecdoque : de jeter une tête qui pense
La personnification : cette idée fixe qui me possède.
La périphrase : La chute verticale d’un couteau triangulaire.
La gradation :
·
Ascendante : il y aura bien encore dans les angoisses, dans les
terreurs, dans les tortures
·
Descendant : Heure par heure, minute par minute, supplice par supplice
Antithèse : qu’est-ce que la douleur physique
près de la douleur morale ?
Synthèse
Le narrateur veut écrire
pour s’opposer à la peine de mort. Son témoignage sera l’occasion pour les
autres hommes de réfléchir à la condition des condamnés à mort. A travers ce
texte, Victor Hugo livre un violent réquisitoire contre la peine de mort.
1 Commentaires
Je vous remercie pour se travail
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