Production écrite : Quel est le caractère le plus apprécié, celui d'antigone ou d'Ismène ?

Sujet : Pour quel personnage avez vous une préférence? Antigone ou Ismène, 
Justifiez votre point de vue par des arguments 

La scène 4 d’Antigone de Jean Anouilh, une tragédie moderne parue en 1944, révèle deux personnages à caractères différents. D’une part, Antigone la protagoniste, rigide, courageuse et prête à aller jusqu’au bout afin de réaliser son projet, celui d’ensevelir le cadavre de son frère Polynice malgré l(interdiction du Créon, le roi. D’autre part Ismène, malgré sa beauté extrême, elle est faible et ne pense guerre à mourir pour quelqu’un même s’il est son frère.

Quel est donc le caractère le plus apprécié ? Est-ce celui d’Antigone ou d’Ismène ?

Antigone, décrite comme une jeune fille noiraude, triste, solitaire, silencieuse et renfermée, se montre courageuse puisqu‘elle a osé dire non au roi Créon, qui possède le pouvoir non seulement sur Thèbes mais aussi sur ses nièces. En insistant à rendre ses droits funèbres à Polynice, Antigone fait preuve d’une responsabilité irréprochable. Elle est envahie par l’altruisme et obstinée par le devoir moral et familial envers son frère.  Un devoir qui coûte chère plus que la vie elle-même.

Cependant ; sa sœur Ismène, l’ainée, jouit d’un caractère différent de celui de sa sœur. Plus qu’elle est belle, elle est sociable, rieuse et heureuse. Pourtant Elle est soumise. Sa faiblesse se confirme premièrement lorsqu’elle accepte sans discussion la loi  du Créon comme tout le peuple thébain. Deuxièmement, elle cherche la vie tout en considérant la croyance aux idées et de mourir pour elle  est dû aux hommes. Finalement quand elle avoue à sa seour qu’elle n’est pas courageuse.

Pour ses arguments, je me trouve séduit par la personnalité d’Antigone, son altruisme, son dévouement  et ses nobles principes la rendent plus en plus responsable et mérite mes compléments.

En guise de conclusion, nous pouvons dire qu’à nos jours, il est  devenu rare de rencontrer quelqu’un qui possède une personnalité identique à celle d’Antigone, selon Johann Friedrich von Schiller le monde est gouverné par l’intérêt personnel.