Fiche pédagogique
Module :
lire une comédie ballet
Activité :
langue
Objectif :
permettre à l’apprenant de connaitre le lexique du théâtre
Support :
cours magistral
Aparté (un) : Réplique prononcée à
l'écart et à mi-voix par l'un des personnages sans que les autres entendent.
Seul le public est complice
Bienséance
: Conformité
aux conventions littéraires, artistiques et morales d'une époque ou d'un
public. Une des règles du classicisme : les mœurs du héros doivent être
acceptables et les faits historiques vraisemblables; la réalité ne doit pas
paraître sous des aspects vulgaires ou quotidiens; la sexualité, la violence et
la mort sont refoulées hors scène.
Chœur
:
Groupe - ou groupes alternés - chargés d'intervenir collectivement, par le
chant, la danse et le récitatif, dans le cadre d'un rituel ou d'un spectacle.
Dans le théâtre grec, l'intervention des choreutes, dirigée par un coryphée,
est dite choreia. Du chœur grec, et plus tard du chœur médiéval, se sont
détachés les interprètes des rôles individualisés qui caractérisent le théâtre
occidental.
Décor
: Arrangement
de la scène en vue de donner aux spectateurs un référent spatial. On a
aujourd'hui tendance à restreindre ce mot pour désigner un aménagement
constitué de panneaux peints et de quelques objets, et à recourir à
scénographie pour désigner le décor construit.
Didascalie
:
Indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par l'auteur, et
qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une
réplique, les gestes à accomplir, les mimiques etc. Le texte théâtral se
compose en fait de deux éléments: les didascalies et les dialogues.
Dramaturge
: Auteur
d'un texte dramatique.
Dénouement
(n. m.)
: il s’agit des dernières scènes d’une pièce de théâtre, là où l’intrigue se
résout et où un ordre nouveau est institué.
Exposition
(n. f.) :
début de la pièce qui présente aux spectateurs les personnages principaux, le
début de l’intrigue et donne la tonalité de la pièce. L’exposition peut
s’étendre de la première scène à tout le premier acte.
Intrigue
(n. f.)
: suite de nœuds, d’événements et d’actions qui constituent une pièce de
théâtre. C’est l’intrigue qui sous-tend la progression dramatique.
Quiproquo (n. m.) : situation où un
personnage commet une erreur en prenant une personne ou une chose pour une
autre. C’est un ressort récurrent de la comédie.
Metteur en scène (n. f.) : il dirige la mise en
scène, en respectant ou en s’éloignant du texte et des intentions initiales de
l’auteur. Il prend souvent un parti-pris artistique, symbolique, voire
idéologique. On parle ainsi parfois de réécriture scénique. Toutefois, il peut
être à la fois auteur et metteur en scène comme Molière qui mettait en scène
les pièces qu’il avait écrites.
Mise en scène (n. f.) : art de faire
représenter une pièce de théâtre par des comédiens, de les guider dans leur jeu
et de décider de tout ce qui les entoure : décors, costumes, etc. Les mises en
scènes imaginées par les metteurs en scènes peuvent faire varier
considérablement la réception de la pièce au cours des siècles jusqu’à en
modifier les messages initiaux.
Monologue (n. m.) : scène où un
personnage est seul sur scène et où il se parle à lui-même (le véritable
destinataire est en réalité le public), souvent pour annoncer un projet ou pour
exprimer des idées ou des sentiments.
Réplique (n. f.) : texte prononcé sans
être interrompu par un même personnage au cours d'un dialogue.
Scène (n. f.) : division d'un acte entre l’entrée et
la sortie d’un personnage.
Tirade (n. f.) : longue suite de phrases prononcées par
un même personnage sans interruption.
Mise en abyme (n. f.) : au théâtre il s’agit
d’une pièce ou d’une scène qui représenterait elle-même une pièce de théâtre.
On parle aussi de « théâtre dans le théâtre » quand le motif de la scène ou de
l’acte est lui même le jeu théâtral. On retrouve ce procédé en peinture
lorsqu’un tableau représente le peintre en train de se peindre par exemple.
Mime
: Au
sens premier, imitation directe d'une action, racontant une histoire par gestes.
Le mime d'aujourd'hui se distingue de la pantomime en ce qu'il tend davantage,
comme la danse, à se libérer d'une trop grande figuration, d'une trop grande
référentialité, pour mettre l'accent sur la création de formes nouvelles,
parfois abstraites.
Soliloque
:
Discours d'une personne qui se parle à elle-même; monologue intérieur. Discours
d'une personne qui, en compagnie, est seule à parler ou semble ne parler que
pour elle.
Unité
d'action :
Caractère d'une pièce dont la matière narrative s'organise autour d'une fable
principale à laquelle les intrigues annexes sont logiquement rattachées. Les
romantiques ont maintenu la nécessité classique de l'unité d'action.
Unité
de lieu :
Caractère d'une pièce qui, suite à une mise en question des mansions présentées
en parallèle sur les praticables médiévaux, se déroule dans un seul espace
scénique. Les romantiques ont mis en question cette règle de la Renaissance , mais elle
est quand même souvent respectée.
Unité
de temps :
Caractère d'une pièce dont l'action dramatique se déroule sur une durée ne
dépassant pas celle de la représentation, ou celle d'une révolution du soleil.
Les romantiques ont également mis en question la nécessité classique de l'unité
de temps, mais elle est, elle aussi, souvent respectée.
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