Les registres littéraires: le registre ironique



Le registre ironique : 

Ce registre consiste à se moquer de gens ou d’idées en faisant semblant d’être d’accord avec eux ; on dit le contraire de ce que l’on pense, non pas dans le but de mentir, mais dans celui de rire ou faire rire.
Le lecteur doit observer les moyens utilisé
s par l’auteur afin de la déceler et de comprendre le
message délivré:
-
les antithèses : opposition de deux idées;
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les oxymores : réunion de deux termes aux sens opposés;
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les antiphrases : expression d’une idée en disant son contraire;
-
la citation des propo
s (par des guillemets) ou des idées de l’adversaire;
-
décalage entre ce qui se passe dans les faits et la façon légère de le raconter.
Le but de l’ironie
L’ironie vise à dénoncer, critiquer, fustiger une personne ou un fait. Contrairement au comique, quin’a pour but que de divertir en faisant rire, l’ironie a une fonction dénonciatrice en entraînant uneprise de conscience chez le destinataire qu’il fait sourire

 Pour pratiquer l’ironie, l'auteur recourt aux différentes procédés à savoir: 
  • l’antiphrase (il s’agit d’un mot, d’une expression ou d’une phrase qui signifie en réalité le contraire de qu’il ou elle dit en apparence : par exemple dire « quelle intelligence ! » pour se moquer de la bêtise de quelqu’un).
  • les oxymores
  • antithèses
  • décalage entre ce qui se passe dans les faits et la façon légère de le raconter 
Pour montrer qu’un texte est ironique, il faut bien faire la distinction entre le sens apparent du texte (ce que celui qui parle dit en apparence), et son sens réel (ce qu’il pense en réalité), et relever un ou plusieurs exemples d’antiphrases.

Le but de l'ironie : 

L'ironie vise à dénoncer, critiquer, fustiger une personne ou un fait contrairement au comique qui n'a pour but que de divertir en faisant rire, l'ironie a une fonction dénonciatrice en entraînant une prise de conscience chez le destinataire qu'il fait sourire. 

Exemple : 

   Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque.

         Candide, chapitre 3 Voltaire 

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