Fiche de
lecture de l’Etranger
I.
Présentation
a.
Titre
de l’œuvre : L’ETRANGER
b.
Auteur :
Albert Camus
c.
Genre :
Roman
d.
Date
de parution : 1942
e.
Edition :
Gallimard
f.
Mouvement
littéraire : la littérature de l’absurde
II.
Biographie
de l’auteur
D'une courte adhésion au parti communiste (1935-1936), Albert Camus retire une méfiance de l'endoctrinement et la certitude que la stratégie politique ne doit jamais prendre le pas sur la morale. En 1943, il rencontre Jean-Paul Sartre et travaille avec lui au journal "Combat". Leur complicité intellectuelle durera jusqu'à la publication de "L'homme révolté", en 1951, Albert Camus refusant la conception marxiste de la révolution qui légitime l'utilisation de la violence et dénonçant les perversions de 1789 et 1917.
Albert Camus élabore une philosophie existentialiste de l'absurde résultant du constat de l'absence de sens à la vie. La prise de conscience de cette absurdité doit être considérée comme une victoire de la lucidité sur le nihilisme qui permet de mieux assumer l'existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté. L'homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l'injustice.
Albert Camus met à profit son talent d'écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant la forme au sujet. Le roman symbolique et l'œuvre théâtrale sont utilisés comme moyens d'expression pour les idées et les doutes. "La Peste" (1947) est récit symbolique du nazisme qui envahit une ville. Albert Camus se tourne vers un humanisme sceptique et lucide pour lequel il convient avant tout d'être juste. Il est prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture.
- Révolte dans les Asturies (théâtre, 1936)
- La Mort heureuse (roman, 1936-1939)
- L'Étranger (roman, 1942)
- Le Mythe de Sisyphe (essai, 1942)
- La Peste (roman, 1947)
- L'Homme révolté (essai, 1951)
- L'Eté (essai, 1954)
- La Chute (roman, 1956)
- Les Possédés (théâtre, 1959)
III.
Résumé de
l’œuvre
Au début du roman, le personnage
principal Meursault reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère est morte.
Il n’est pas au courant de la date exacte du décès de sa maman, pour cela il
dit tout simplement « Aujourd’hui maman est morte ou peut-être hier »et ne
cherche pas à en savoir plus. Cela lui complètement égale. Il ne pleure pas ni
ressent de tristesse pour sa mère. A son enterrement, il reste froid et ne
laisse apparaitre aucun sentiment.
Le lendemain des funérailles, il va se
baigner à la mer avec Mari Cordonna « une collègue de bureau », puis ils vont
au cinéma pour regarder un film comique alors qu’il est en deuil. Il fréquente
un délinquant Raymond Sintès « voisin de cartier » qui sortait avec une fille
arabe et la malmenait. Ce dernier va d’ailleurs rencontrer des problèmes avec
le frère de la fille (l’arabe) à la suite de quoi une bagarre éclate et Raymond
va recevoir un coup de couteau sous les yeux de Meursault. Après cet incident,
va suivre un autre accrochage mais cette fois-ci entre Meursault et l’arabe,
aveuglé par le reflet sur le couteau de l’arabe, le protagoniste tire lui avec
le revolver de son copain Raymond, va suivre alors l’arrestation de Meursault.
Dans le tribunal il ne montrera aucun regret d’avoir tuer un homme.
Quand on lui pose la question pourquoi il l’a tué, il répond juste que c’est à cause du soleil.
Dans le tribunal il ne montrera aucun regret d’avoir tuer un homme.
Quand on lui pose la question pourquoi il l’a tué, il répond juste que c’est à cause du soleil.
C’est au cours de l’interrogatoire que
la cour va se rendre compte qu’il venait de perdre sa mère. Vu son
insensibilité et son indifférence par rapport à cet évènement la cour est
choquée et fini par le condamner à la guillotine.
IV.
Analyse
de l’œuvre
a.
Personnages
·
Meursault :
personnage principal.
·
L'Arabe :
tué par Meursault de cinq coups de feu. Camus ne précise pas son nom.
·
Emmanuel :
collègue de travail de Meursault.
·
Céleste :
ami de Meursault et gérant d'un restaurant fréquenté régulièrement par ce
dernier.
·
Le
concierge : concierge de l'asile où demeurait « maman » (Mme Meursault,
mère de Meursault).
·
Le
directeur : il gère l'asile où était internée « maman ».
·
Thomas
Pérez : un compagnon d'asile de la mère de Meursault.
·
Marie
Cardona : petite amie de Meursault, elle joue un rôle important dans le
parcours de Meursault, dont elle éclaire l'indolence et l'absence d'émotivité.
·
Salamano :
vieillard habitant sur le même palier que Meursault, il bat son chien mais est
paniqué lorsque celui-ci vient à disparaître.
·
Raymond
Sintès : voisin de Meursault, il est l'élément névralgique dans le cours
des évènements.
·
Masson :
ami de Raymond, il prend part indirectement aux évènements survenus sur la
plage.
·
Un groupe
d'Arabes : composé entre autres du frère de la maîtresse de Raymond, c'est
l'un d'eux que Meursault tue.
·
Le juge
d'instruction : fervent croyant, il interroge Meursault à plusieurs
reprises sur le meurtre comme sur son âme.
·
L'avocat :
il cherche à faire de belles phrases sans défendre Meursault en particulier.
·
L'aumônier :
il cherche à convertir Meursault avant sa mort, cependant il ne réussit pas
mais se voit recevoir toute la colère de Meursault.
b.
Cadre spatio-temporel
L’espace : Les principales actions se déroulent à Alger. Meursault habite à Belcourt, un quartier où Camus a passé son enfance. Au cœur de ce quartier il y a la rue de Lyon et le champ des manœuvres. D’autres espaces sont aussi évoqués comme la prison, le palais de justice où le sort de Meursault sera dramatiquement scellé, de même que l’asile de Marengo où sa mère est internée. Mais l’espace le plus significatif c’est la plage située dans la banlieue d’Alger où tout a commencé, la véritable histoire du roman. C’est le lieu du crime, de l’absurdité de la vie. Il rappelle par l’éclat du soleil sur la grève la réalité du crime de Meursault.
Le temps : La première étape de l’histoire se déroule en 18 jours entre la
réception, un jeudi, du télégramme qui annonce la mort de sa mère, et le
dimanche du meurtre, probablement entre la fin du mois de juin et le début de
juillet
La deuxième partie dure presque un an (de
juillet à juin,), y compris le temps du procès et de la détention en prison.
Le temps du roman est progressif dans
l’ensemble, le narrateur ne revient jamais sur un évènement passé, il les fait
se succéder dans une linéarité télégraphique, même si dans les chap. 1 et 2 de
la deuxième partie il semble se figer.
c.
Focalisation
Interne, celui de Meurtsault, chronologie respectée, il ne revient pas sur
des
Événements passés ; discours indirect.
d.
Thèmes
Solitude, existentialisme, réflexion sur la peine de mort.
V.
Conclusion
·
Votre appréciation
à propos de l’œuvre.
·
Note critique
sur l’œuvre
·
Toute information
au peut amener le lecteur à mieux comprendre le texte.
1 Commentaires
merciii
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